Sam Fisher est de retour pour un
nouvel épisode et le moins que l’on puisse dire, c’est qu’il
est loin d’être content ! Ubisoft remet sa série au goût du jour
par un épisode orienté d’avantage vers l’action que
l’infiltration. Une question est pourtant posée : Splinter Cell
reste t’il encore un Splinter Cell ? La réponse dans le test.
- Titre : Splinter Cell Conviction
- Editeur : Ubisoft
- Développeur : Ubisoft Montréal
- Type de jeu : Action / Infiltration
Depuis 2002, l’éditeur français
nous fait partager la vie de son héros Sam Fisher au travers de
différents jeux. Le dernier en date étant "Double Agent",
sorti en 2006, où notre protagoniste devait infiltrer la James
Brown Army, qui laissait déjà entrevoir un côté plus
sombre que ses prédécesseurs. Cette fois, cette idée est encore
plus renforcée. Fisher est poursuivis par son ancienne organisation,
Echelon 3, et va devoir déjouer un complot
menaçant les Etats-Unis. Par la même occasion, il va devoir
également découvrir la vérité sur le meurtre de sa fille, Sarah.
Le tout est évidemment plongé dans un background assez triste et le
héros que vous avez connu pendant toutes ces années n’est plus.
Alors est-ce un réel renouveau pour une des licences phares
d’Ubisoft ?
Les fans de Splinter Cell risquent d’être
surpris, voir même dérangés par ce nouvel opus. Il est évident
qu’au début du jeu, le scénario paraît simpliste, "Sam
n’est pas content, alors il veut retrouver l’assassin de sa fille
pour lui faire sa fête !". On peut résumer de la sorte
vos premiers pas dans Conviction. Pour autant, le
plaisir de jeu est immédiatement présent. Notre héros se déplace
avec beaucoup de fluidité, les phases de shoot sont dynamiques et
bien menées. Oui, on est dans un jeu d’action et plus dans un
Splinter Cell. Pour autant, est-ce une insulte? Ubisoft a pensé au
plus grand nombre, avec une prise en main moins compliquée et une
histoire accessible. Dans cette belle année 2010 où les grands
titres ne se comptent plus, il fallait taper du poing sur la table
pour marquer les esprits et tirer son épingle du jeu avec une
innovation. On ne pourra donc pas reprocher grand-chose aux
développeurs de ce côté-là. Le rythme est plus soutenu, à
l’image des déplacements où Fisher avance en se servant des
obstacles qu’il rencontre pendant ses missions afin de se couvrir
le mieux possible. On peut aussi noter l’arrivée d’un bon moyen
pour zigouiller vos ennemis rapidement et efficacement : le
"marquer-exécuter". Pour ce faire, vous devez d’abord
tuer un personnage discrètement pour avoir le droit d’utiliser
cette compétence. Facilité pour certain, bonne trouvaille pour les
autres, ce petit plus à tout de même le mérite d’être
intelligent et d’apporter un brin de fraîcheur. Une pression sur
le bouton RB pour choisir votre ou vos cibles, et enfin sur le bouton
Y pour valider et c’est la tuerie à coup sûr.
On peut en revanche être plus restreint sur une
autre originalité du titre, les interrogatoires. Si on est heureux
d’aborder le premier grâce à son punch et à sa violence
digne d’un film d’action à la Schwarzenegger
(ça tombe bien, c’est une fois de plus Daniel Beretta,
la voix frenchy d’Arnold qui double Samy !) , on est vite
lassé par les autres qui se ressemblent vite un peu tous. Un
avantage tout de même, vous pouvez utiliser les éléments du décor
pour faire passer un mauvais quart d’heure à votre interlocuteur.
Une tête dans une télé, une autre dans un miroir ou encore une
autre sur un urinoir … le tout dans une brutalité un peu facile,
mais qui à le mérite d’exciter le joueur et de diversifier le jeu
pour éviter la lassitude.
Les phases d’action pures et dures sont
jouissives. Il est toujours amusant de tenter un headshot avec un
silencieux. Les armes ne sont pas inintéressantes, mais elles ne
sont pas assez variées. Idem pour la personnalisation de celles-ci,
elles sont limitées. Vous devez au préalable atteindre certains
défis, appellés PEC (Persistent Elite
Creation) tout au long du jeu pour gagner des points. Plus vous
en avez et plus vous pourrez améliorer vos joujoux. Vous aurez
le choix par la suite entre une visée laser, une visée réflexe,
des munitions à têtes creuses ou à longues portées, des grands
chargeurs… certes vous pourrez vous débarrasser des ennemis plus
facilement, mais au final on ne ressent pas une énorme différence
entre tous les modèles, une fois la customisation close. Pour vous
aider d’avantage, les gadgets peuvent vous sortir de situations
dangereuses! Entre le miroir pour regarder sous les
portes, les grenades flashs et à fragmentations,
la caméra-glu, les lunettes sonar et
les IEM portatives … vous aurez le choix pour tuer
vos adversaires de la meilleure manière possible.
à suivre...
- Date de sortie : 15 Avril 2010
- Test réalisé sur : Xbox 360
- Site officiel : http://splintercell.us.ubi.com/conviction/
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