Il est là, le tant attendu GT5. Après toutes ces
années d'attente, les joueurs peuvent enfin fouler le bitume sur
l'une des plus grandes sagas JV automobile de tous les temps. Faisons
le point sur ce dernier opus de Polyphony Digital.
Dans la myriade de franchises existantes dans le
monde du jeu vidéo, il y en a quelques-unes qui pourraient être
définies comme les plus médiatiques, qui ont généré le plus
d'excitation de la part des joueurs. Gran Turismo en fait bien
évidemment partie. Attendu pendant des années, ce cinquième volet
a fait parlé de lui avant même sa sortie : impatience, insultes,
boycott, salive qui coule, il y a eu de tout !
Gran Turismo 5 est développé, comme le reste de la
série, par Polyphony Digital. À son tour, le studio est dirigé par
Kazunori Yamauchi, un concepteur de jeux vidéo renommé. Yamauchi
peut être decrit comme beaucoup de choses: visionnaire,
révolutionnaire, etc. Mais ce qui l'identifie réellement, c'est son
perfectionnisme : il a passé 6 ans à développer le jeu, ce qui
peut paraître complètement exagéré pour certains mais qui au
final, fera le bonheur des autres.
Voici donc mon retour sur le fameux GT5 :
Le jeu est surtout articulé autour du mode "GTLife", qui équivaut au mode carrière. Il se divise en deux :
le A-Spec et le B-Spec. Le A-Spec est typique : le pilote enchaîne
les courses, réalise des objectifs différents, gagne du prestige et
gagne des points d'expérience et des crédits. Les premiers servent
à monter de niveau, les autres à acheter de nouveaux véhicules. Au
fur et à mesure des niveaux qui passent, les joueurs ont accès à
de nouvelles sections et de nouvelles courses, jusqu'ici rien de
sensationnel.
Dans le mode B-Spec, vous ne conduisez pas la
voiture mais vous incarnez le directeur d'une équipe de pilotes
(jusqu'à 6). Ici votre rôle est de coacher vos poulains et de les
guider lors des courses : "dépasser", "ralentir",
"accélerer", c'est à vous de jouer. Personnellement, je
trouve ce mode un peu trop futile et je ne comprends pas son intérêt,
je préfère être acteur plutôt que coach.
La conduite
Dans Gran Turismo 5, la conduite est au coeur de
l'action. Ce jeu est une véritable figure de conduite réaliste, on
s'y croirait presque. Ceux qui apprécient les jeux arcade n'y
trouveront certainement pas leur compte, ce qui est logique. Le sens
physique de la vitesse est complètement immersif. Les voitures sont
bien réalisées, et je dois dire que me retrouver au volant
de tels bolides fais un peu rêver!
Le nouveau système de dégâts est intéressant.
Lorsque vous gagnez un niveau, il devient de plus en plus réaliste.
Lorsque vous atteignez un niveau élevé, les dommages sont
conséquents et au moindre choc frontal, vous pourrez voir des
morceaux de métal partout. De plus, les dommages sont à la fois
internes et externes, je vous conseille donc vivement de garder
quelques crédits au cas où. D'autre part, ce système de dégâts
n'utilise pas de modèles et d'animations prédéfinies, les effets
sont calculés à partir de la force et de l'angle de l'impact.
Le niveau de réalisme dans Gran Turismo 5 est
plutôt bien réussi donc. La direction, le freinage, tout est
semblable aux sensations réelles, mais cette fois avec les plus
belles voitures du monde! Gran Turismo 5 est également un jeu qui
demande une certaine stratégie et concentration : vous ne pourrez
pas passer toute la course pédale collée au sol en poussant les
adversaires. Il faudra maîtriser son véhicule, faire les bons choix
sur la piste pour terminer en tête c'est inévitable.
à suivre...
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